Il est l’heure. Tout mon attirail est prêt. Aujourd’hui, je retourne en Islande. 🙂 Il me faut rejoindre l’aéroport de Nuuk situé à plus d’une heure de marche du centre-ville. Je demande à François de m’appeler un taxi et le quitte après des remerciements et de chaleureux adieux.
En attendant mon vol retour vers l’Islande, je prends un petit déjeuner avec mon restant de nourriture. Je dégaze mon carburant de camping dans un grand bidon d’hydrocarbures présent devant l’aéroport. C’est parti !
Le vol se déroule tranquillement dans la danse des vibrations de l’appareil et la chanson des hélices. Le temps est magnifique. Il n’y a pas un seul nuage qui cache le Groenland. Alors que nous nous éloignons de la côte ouest, on ne voit plus que du blanc, du blanc, du blanc : C’est la calotte glaciaire. Plus d’une heure a passé, voici la côte est, nous voyons la mer. Les pilotes de l’avion font une annonce en proposant aux passagers de prendre des photos tellement le temps est beau. L’ambiance est très détendue. Malgré le caractère international du vol, la cabine de pilotage est ouverte et les passagers viennent prendre des photos avec les pilotes.
Sous nos pieds, on aperçoit plusieurs glaciers. La neige de la calotte glaciaire tassée par son propre poids s’agglomère et descend vers la mer. Des blocs se détachent et s’éloignent au grès des courants marins. C’est de cette manière que sont générés les icebergs.
Me voilà arrivé à l’aéroport international Keflavik de Reyjavik. Je dois avouer que je suis très heureux de retrouver un sentiment de non-stress. Je retrouve la civilisation, la 3G gratuite. Il me faut maintenant rejoindre Reykjavik afin de commencer mon séjour dans la capitale islandaise. Le moyen le plus économique est d’utiliser les bus-navettes de la compagnie « flybus ». Grâce à la petite taille de Reykjavik et le faible nombre d’établissements hôteliers, les bus-navettes déposent les touristes au pied de leurs hôtels ou auberges de jeunesse, c’est très pratique. J’ai acheté un billet de bus-navette aller-retour car le prix est évidemment moins cher qu’à l’unité.
Après environ une heure de voyage, le bus me dépose à l’auberge de jeunesse où j’avais déjà séjourné lors de mon premier passage à Reyjavik : Hlemmur Square